4 Français sur 10 craignent les effets secondaires du vaccin H1N1. StreetPress interview le conseiller délégué chargé de la santé dans le 19e arrondissement.
Le savoir pratique contre le savoir théorique
Le projet de réforme voulu par Xavier Darcos, Luc Châtel et Valérie Pécresse se heurte aux acteurs du secteur éducatif. Le gouvernement porpose la mastérisation des études. C’est à dire un niveau minimun de 5 ans d’études post-bac pour pouvoir enseigner, contre 3 aujourd’hui. Pour Darcos and Co. cet allongement des études permettra l’élévation du niveau de recrutement et une amélioration de la qualité de la formation. Egalement au programme de la réforme, la suppression de la formation professionnelle pour les jeunes professeurs, qui bénéficieront donc d’une formation plus théorique que pratique.
Aussi une histoire d’agrent
« On peut arriver en classe en ne sachant pas ce que c’est que faire un cours ! », s’insurge Morgan, étudiant à l’ IUFM de Paris. C’est là, la principale crainte des syndicats de l’éducation. Le gouvernement est accusé de privilégier l’apprentissage des savoirs disciplinaires au détriment de la pédagogie. Un comble pour Anita, professeur à l’ IUFM de Paris, pour qui « enseigner est un métier qui s’apprend». Surtout, « ce bac +5 ne sera pas rémunéré », car les futurs enseignants ne seront plus payés pendant leurs dernières années de formation, à l’inverse du systême de stage aujourd’hui. En même temps, rares sont les Master Pro où la dernière année soit rémunérée.
3.000 personnes selon la FSU
À Paris, le défilé est parti de Jussieu jusqu’à la place de la Sorbonne, regroupant 600 personnes selon la police et 3.000 selon la Fédération Syndicale Unitaire. Pas un énorme score, même pour un mois de Décembre.
Source:
StreetPress
“Je pense que les enseignants peuvent devenir plus polyvalents, mais la chose importante, c’est qu’ils apprennent sur le terrain”
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