4 Français sur 10 craignent les effets secondaires du vaccin H1N1. StreetPress interview le conseiller délégué chargé de la santé dans le 19e arrondissement.
« L’archipel du Goulag »
Des « sites noirs ». C’est comme ça que sont appelées les prisons secrètes de la CIA . Et après la Pologne et la Roumanie, c’est au tour de la Lituanie d’être suspectée d’accueillir des petits Guantanamo. Selon Amnesty International, ces prisons clandestines servent « à torturer et à infliger des mauvais traitements » à des présumés membres d’Al-Quaeda « kidnappés de force ». Amnesty International parle d’ « archipel du Goulag », pour décrire le réseau de prisons clandestines dans l’Est de l’Union Européenne.
La Lituanie se démarque de la Pologne et de la Roumanie
En Pologne et en Roumanie, les gouvernements avaient violemment rejeté les accusations du Conseil de l’Europe sur l’existence de ces prisons, qualifiées de « totalement infondées » par le Parlement roumain. « Je ne m’occupe pas de politique-fiction ! » avait quant à lui déclaré Jerzy Szmajdzinski, ministre polonais de la Défense entre 2001-2005. Le gouvernement lituanien rompt avec ces postures en reconnaissant officiellement l’existence de « sites noirs » sur son sol.
Les présidents Adamkus et Paskas, parfaitement au courant
Le rapport confirme qu’un corral de la banlieue de Vilnius avait été transformé en centre de détention, de 2004 à 2006, avec l’aval des présidents Valdis Adamkus et Rolandas Paskas. Au moins 8 suspects de « grande valeur » ont été interrogé sur le site. Les avions de la CIA étaient également autorisés à atterrir sur le sol lituanien sans vérification aucune.
Des conclusions insuffisantes pour Amnesty International
Conséquence de ces révélations ; la démission du chef des services secrets lituaniens Povilas Malakauskas, une semaine avant la remise rapport. De son coté, la présidente Dalia Gybauskaite a déclarée que « la Lituanie doit faire le ménage, prendre ses responsabilités, s’excuser et promettre que cela ne recommencera pas ».
Mais c’était le 20 Octobre dernier. Et aujourd’hui le rapport n’incrimine pas l’État lituanien. Il y est dit qu’aucun haut-fonctionnaire lituanien ne peut être tenu pour responsable des activités de violation des droits de l’homme commises par la
CIA
. Le président lui-même n’était pas officiellement au courant du détail des activités US. Amnesty International, souhaitait que ce rapport « garantisse l’obligation de rendre des comptes » et que « les initiatives prises par la Lituanie deviennent la norme en Europe. » Pas sur, que ces conclusions qui disculpent l’État lituanien, satisfassent l’
ONG
de défense des droits de l’homme.
Source
:
StreePress
et
BBC
News
Soutenez


