Pourquoi le vaccin fait flipper les Français

Francis Wolff organise avec Arnaud Lami la seconde édition du festival Honfleur tout court . “Parce que le court n’est plus considéré comme un brouillon de long, mais comme une oeuvre à part entière”, nous explique-t-il.

Alors après Cabourg, Vesoul, Lagny ou Monluçon, c’est Honfleur qui a son festoche de cinéma ?

- Ben oui, Honfleur c’est un peu le fruit du hasard. Moi je suis de Villers-sur-Mer. Arnaud Lami lui avait eu le soutien de la mairie de Honfleur pour son film. Du coup, on est retourné les voir pour avoir leur coup de main sur le festival.

La mairie de Honfleur vous soutient à quelle hauteur ?

- Pour cette deuxième édition de Honfleur tout court, la mairie nous subventionne à hauteur de 1.000€. L’an dernier, notre budget était de zéro euro. La mairie a négocié l’hébergement et le resto pour les membres du jury. La salle de cinéma est prêtée gracieusement. Voilà.

Tu t’y es pris comment pour monter ce festival ?

- Après être allé voir la mairie, je suis allé demandé le soutien de Dailymotion. C’est un travail de commercial en fait, tu vends ton projet. Ce qu’il faut pour commencer, c’est avoir des contacts, qui te permettent d’avoir des partenaires pour rappatrier un peu de monde.

Au fait, ça doit être un outil top pour te faire un carnet d’adresse ?

- D’abord le but au départ, c’est de partager, entre les réals et le public leurs création. Ensuite, il y a carrément du point de vue des rencontres des réalisateurs qui sont bons avec qui on peut imaginer des collaborations futures.

Source: StreetPress