4 Français sur 10 craignent les effets secondaires du vaccin H1N1. StreetPress interview le conseiller délégué chargé de la santé dans le 19e arrondissement.
L’asso anti-avortement Les Survivants a, ce mercredi 5 juillet, mis en ligne un web-documentaire consacré à Simone Veil, décédée le 30 juin dernier. En 1974, alors qu’elle est ministre de la santé sous Valérie Giscard d’Estaing, elle porte la loi dépénalisant le recours à l’interruption volontaire de grossesse ( IVG ).
Intitulé Forever, le web-doc promet « la vérité sur Simone Veil, celle d’une femme trahie dans ses intentions puisque sa loi n’existe plus tant elle a été modifiée et parce que la légalisation de l’avortement n’a pas amélioré la santé des femmes bien au contraire » . Une récupération à contresens des engagements de cette figure du féminisme, moins d’une semaine après son décès, qui indigne :
Quand les Survivants achètent le nom de domaine https://t.co/1tGFB7xpeU pour faire leur propagande. On continuera de se battre. #SimoneVeil pic.twitter.com/PXqQF4W8o9
— Fatima El Ouasdi (@FatiElo) 5 juillet 2017
Déposé en 2016
Un coup préparé de longue date. Le nom de domaine simoneveil.com , qui héberge le web-doc a été déposé auprès de la société OVH , le 07 septembre 2016 , par Emile Duport, boss de l’asso. En novembre dernier StreetPress publiait un long portait de ce dernier.
Depuis plusieurs années son asso mène une guérilla – principalement numérique – contre le planning familial. Si la cause est d’un autre âge, la stratégie elle, est des plus modernes : « opération Pokemon » et sites faisant mine d’informer sur l’avortement de manière neutre et détendue, en réalité discrètement orientés. Une stratégie qui inquiétait en haut lieu : Marisol Touraine, ex-ministre des Familles, de l’Enfance et des Droits des femmes a, en réaction, fait voter un délit d’entrave numérique à l’avortement.

/ Crédits : DR
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