4 Français sur 10 craignent les effets secondaires du vaccin H1N1. StreetPress interview le conseiller délégué chargé de la santé dans le 19e arrondissement.
« Des bonus indécents au sein des sociétés »
Barack Obama s’en est pris aux banques, hier, dénonçant les « bénéfices colossaux et les bonus indécents au sein des sociétés ». Le président américain a opté pour une « taxe de responsabilité » pour la crise financière. Son but ? Imposer à 50 banques une taxe de 0,15% sur le total de leur bilan. Cette initiative permettrait de récupérer 90 milliards de dollars sur 10 ans, compensant ainsi « la prise de risque des banques », a déclaré la Maison Blanche.
Obama du côté des contribuables
«Mon engagement est de récupérer chaque centime dû aux contribuables américains». Barack Obama a été clair : Il n’a pas été élu pour récompenser les « géants » de Wall Street. Cette taxe entrera en vigueur le 30 janvier 2010. La décision du président américain a été saluée par Dominique Strauss-Kahn, président du Fonds Monétaire International ( FMI ).
A Paris, on rase gratis
De leur côté, Londres et Paris ont choisi une taxe sur les bonus qui n’a d’ « exceptionnelle » que le nom. Christine Lagarde a fièrement annoncé, mardi, que pour les bonus des 2.500 traders parisiens, les banques devront verser 360 millions d’euros, en vertu de la taxe de 50% sur les bonus 2009. Mais d’abord la taxe est limitée à l’année 2010, ce qui ne constitue pas un réel danger pour les banques. Et second problème : les banques ont choisi d’augmenter les salaires fixes de leurs traders et de réduire la part immédiate de leur bonus.
Voir aussi :
Sur le New York Times :
Taxing bank failout
Sur Challenges:
La Fédération bancaire française conteste la taxe sur les bonus
Sur Marianne2 :
Sarkofrance : la taxe Lagarde, du vent !
Source : Les Echos, StreetPress
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