Pourquoi le vaccin fait flipper les Français

Fanfarlo à la Maroquinerie, l’album photos :

2010. Le mois de janvier est paisible, les coeurs sont gonflés d’espoir et les concerts reflètent l’euphorie qui ne demande qu’à se libérer, lorsqu’on enlève mitaines, bonnets et doudounes…

Ce jeudi 21 est la première soirée Inrocks Indie Club de la nouvelle année. Chaque troisième jeudi du mois, on retrouve à la Maroquinerie des groupes de la scène internationale et française.

My Girlfriend is better than yours, Lawrence Arabia et Fanfarlo ont tous le même fil conducteur : Leur aptitude à jouer des mélodies atemporelles, de la pop ludique et des compositions floréales.

Avec My Girlfriend is better than yours on s’amuse ; avec Lawrence Arabia, on s’enthousiasme ; et avec Fanfarlo on exhulte.

Fanfarlo, made in Charles Baudelaire

Fanfarlo tirent leur nom d’une nouvelle de Charles Baudelaire, La Fanfarlo, parue dans le Bulletin de la société des gens de Lettre en 1847. Leur histoire à eux commence quant à elle à Londres (où il sont désormais installés) en 2006. Emmenés par la figure féerique du chanteur suédois Simon Balthazar, ils enchaînent les concerts pendant 2 ans et sortent plusieurs singles (dont un chez Mochi Mochi Records ). Peter Katis (producteur de Interpol et The National) repère leurs chansons rêveuses. Et leur album sort dans les bacs en 2009.

Fanfarlo, c’est un mix d’influences intelligentes: une batterie atypique, un piano évocateur et lointain et une basse grasse les rapproche d’Arcade Fire. Le mélange piano / trompette nous rappelle Sufjan Stevens . La fanfare nous fait penser à Beirut .

Les arrangements de Fanfarlo sont minutieux, leurs compositions de compte de fées inoubliables. Comme pour La Fanfarlo de Baudelaire, il est impossible de ne pas s’éprendre de ce groupe car leur idylle est décidément trop attachante…

Source: Michela Cuccagna | StreetPress