Pourquoi le vaccin fait flipper les Français
10/12/2009

Complot et Grippe A

Pourquoi le vaccin fait flipper les Français

4 Français sur 10 craignent les effets secondaires du vaccin H1N1. StreetPress interview le conseiller délégué chargé de la santé dans le 19e arrondissement.

Votre musique a un côté très teenage. Vous êtes nostalgiques de cette période ?

KC : A mon avis c’est quelque chose qui apparaît dans n’importe quel morceau de rock que tu écoutes, tous te parlent de ces années-là ! Tous les musiciens y ont gardé un pied et restent comme ça toute leur vie ! Donc oui, je suis encore un ado immature… Quand tu es jeune, tu as besoin de musique pour vivre.

Et vous étiez comment à cette époque ?

KC: Je passais mes journées à rêver. C’est toujours le cas !
Alice: Pour faire parti d’un groupe, je pense que c’est indispensable. Si tu peux te faire payer pour vivre tes rêves… Notre plan de carrière, c’est « sois un rêveur ! Ne t’arrête pas !»
KC: Oui je rêve tout le temps, c’est nécessaire… La réalité est si déprimante.

« Big Deal », c’est de la folk ardente ou du rock sans batteur ?

KC: Rock, c’est sûr ! C’est ce que veulent nos fans. La folk, c’est plus facile, on n’en veut pas. Mais j’aime bien Neil Young. Et puis prendre un batteur, c’est comme élever un enfant, il faut l’éduquer : on n’a pas le temps pour ça !

Chair

La romance, c’est beaucoup d’attente

Comment se crée l’alchimie entre vos deux guitares ?

KC : On essaie de rapprocher au maximum le son de nos guitares à celui de percussions. J’ai trouvé ça un peu blessant quand j’ai lu dans des critiques que l’on s’en servait comme d’un effet musical particulier. Nous, on essaie de faire de la musique aussi crue que possible, sans mensonges, sans tromperies. Nos morceaux, c’est avant tout de la guitare.

Il y a un côté californien et pop américaine des années 90 dans vos compositions

KC: Oui, j’ai beaucoup aimé la musique de mes années lycée. Dans les années 1990, le mélange de culture populaire et de musique pop y était très réussi.  Elle s’inspirait beaucoup des années 60. Les artistes ne visaient pas à imposer quoi que ce soit, ils faisaient ce que les gens demandaient le plus. Mais bon, ces groupes étaient très influencés par les Beach Boys.

Vous poursuivez le « rêve américain » ?

Alice: Un fan nous en a parlé. Mais à mon avis, je suis trop anglaise pour y croire ! KC est américain…
KC: Ca parle de quoi déjà ? Posséder une maison ?
Alice: Oui, et manger du poulet !
KC: Et puis avoir un garage avec deux voitures, aussi ? Bon, c’est impossible d’y croire alors !

Faut-il l’extinction des feux pour apprécier Lights out ?

Alice: Oui, c’est une très bonne idée ! Récemment à Londres, on a joué dans le noir.
KC: C’est comme quand tu éteins la lumière en regardant un film, tu ne vois plus que ça. Il n’y a rien d’autre pour te distraire.

Vous préférez les lumières de la ville ou celles de la campagne ?

KC: Je préfère la lumière naturelle, j’aime regarder les étoiles.
Alice: Moi, j’ai toujours vécu en ville, la campagne ce n’est pas mon truc…
KC: Tu n’as jamais vu les étoiles ?
Alice: J’en déduis que non !

Dans les paroles de vos chansons, le « big deal » c’est le grand amour ! Alice es-tu aussi naïve en amour que dans vos chansons ?

Alice: Oui, je suis très immature ! Je n’ai que 18 ans, je suppose que je peux continuer encore un peu…
KC: Tu dois être naïve en amour, sinon ça ne marche pas. La romance, c’est beaucoup d’attente, des gens qui disparaissent… C’est la vie quoi !

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