4 Français sur 10 craignent les effets secondaires du vaccin H1N1. StreetPress interview le conseiller délégué chargé de la santé dans le 19e arrondissement.
La chanson la plus 2.0
Le chanteur : Damien Saez, jeune et con (puisqu’ils sont vieux et fous).
Le contexte : Le soir du 21 avril 2002, qui voit arriver Jean-Marie Le Pen au second tour de la présidentielle, Damien écrit cette chanson, qui sera enregistrée puis diffusée le lendemain.
La punchline dicton populaire : « Au royaume des aveugles, tu sais bien ce qu’on dit, les borgnes sont les rois. »
Le truc en plus : La chanson est réalisée en moins d’une dizaine d’heures: elle sort gratuite et téléchargeable directement sur le net . Pas mal pour 2002. Elle deviendra un des hymnes de la manifestation géante du 1er mai.
La chanson la plus coup de poing
Le groupe : Noir désir d’avant Vilnius.
Le contexte : En 1995, le FN réalise son meilleur score depuis sa création, avec un peu plus de 15% lors de l’élection présidentielle. Noir Dez’ attaque.
La punchline médicinale : « FN souffrance, on est bien en France »
Le truc en plus : « C’est l’heure de changer la monnaie ! » Car déjà en 1995, le passage à l’euro est contesté par le FN.
La chanson la plus antifa
Le groupe : Les Béruriers Noirs, des mecs rasés en Doc Martins mais très très loin politiquement des Boulogne Boys…
Le contexte : Le Front National atteint 14% à la présidentielle de 1988, avant de passer à 9% aux législatives, puis enfin à 10% aux Européennes. Là, les mecs, ils se disent qu’il faut faire quelque chose.
La punchline vénère : « La jeunesse emmerde le Front National ! »
Le truc en plus : Cette punchline du morceau Porcherie, sera repris sur scène par le groupe No one is innocent à travers leur titre Doggy Dead, en 1997.
La chanson la plus « Il était une fois … »
Le chanteur : Pierre Perret, sans tabous et qui sait tout sur le « zgeg ».
Le contexte : En 1997, Jacques Chirac dissout l’Assemblée Nationale, nouvelles élections législatives, la gauche remporte le scrutin, mais le FN fait 14%. Pierre Perret chante une comptine et pas seulement pour les enfants.
La punchline produits ménagers : « Laissons le soin aux lessives, de laver plus blanc que blanc »
Le truc en plus : Petite référence à Bertolt Brecht au passage, il gère.
La Chanson la plus Point Godwin
Les chanteurs : Martial et Vincent, from la tribu de Dana (Manau)
Le contexte : À la suite des législatives de 1997, avec un FN aux alentours de 14%, Manau – qui sort son album de « rap celtique » pour alimenter toutes les booms, les mariages, et les communions de l’hexagone – verse aussi dans le militantisme anti-FN, peu de temps avant l’évènement Black-Blanc-Beur 98.
La punchline devoir de mémoire : « Après le nom d’Hitler, j’ai entendu le nom du Front »
Le truc en plus : Dans le clip on aperçoit à 1’07 Omar Sy (sans Fred ni François Cluzet) et à 3’03, Vincent Desagnat (sans Mickael Youn.)
La chanson la plus cosmopolite
La chanteuse : Zazie, une meuf de la ligne 11.
Le contexte : Encore le doublé présidentielle – législatives de 1995/1997 qui place le Front National à hauteur de 15%. Zazie sur un rythme techno-pop so 90’s énumère des prénoms issu de la diversité.
La punchline tant pis pour lui : « Quitte à faire de la peine à Jean-Marie ! »
Le truc en plus : Comme avec le générique des anniversaires, qui passait à la fin du Club Dorothée, tout le monde reste jusqu’au terme de la chanson pour savoir si son prénom y est…
La chanson la plus Dirty Harry
Les persos : Diam’s, de la génération Nan-Nan.
Le contexte : Après « la divine suprise » de 2002 le Front National est en perte de vitesse mais Marine Le Pen commence à s’imposer. Diam’s dans un album plus contestataire que le précédent, l’attaque en mode perso.
La punchline 357 Magnum : « Je veux bien être un exemple quand il s’agit de vous descendre »
Le truc en plus : La réponse de Marine Le Pen sur le plateau de Tout le monde en parle. La présidente actuelle du FN reproche à Diam’s de faire dans la caricature, en informant Thierry Ardisson que la marraine de sa fille est martiniquaise… Bof.
La chanson la plus vieux (gros ?) port
Le groupe : IAM , les bad boys de Marseille.
Le contexte : En 2002, Jean-Marie Le Pen arrive au second tour de la présidentielle. Dans leur album sorti en 2003, le groupe décide de revenir sur les évènements.
La punchline agro-alimentaire : « Y’a toujours pas d’inclinaison de nos corps, entends ce manifeste, le jour noir qui suit la demi victoire des gros porcs. »
Le truc en plus : Ce titre ne s’adresse pas seulement au Front National, mais aussi et surtout aux électeurs qui n’étant pas forcément partisans ont contribué au succès de Jean-Marie Le Pen. N’oubliez pas qu’ IAM vient de planète Marseille…
La chanson la plus Point Godwin II
Le groupe : Zebda, des mecs torses nus.
Le contexte : Second tour de la présidentielle de 2002, le groupe sort un album, en août de la même année, et décide de ne pas s’en prendre qu’à Jean-Marie Le Pen.
La punchline « deux pour le prix d’un » : « Au départ t’as Bruno et Jean-Marie pour te sauver et tu te retrouves avec Adolf à l’arrivée »
Le truc en plus : Les autres très bon morceaux du groupe comme : « La bête » (exclusivement pour Jean-Marie Le Pen), « Je crois que ça va pas être possible » et « Le bruit et l’odeur » (ce dernier dédicacé à Jacques Chirac).
La chanson la plus régionaliste
Les persos : Rasta Bigoud, originaire de Bretagne – comme Manau mais des locks en plus.
Le contexte : Fin des années 90, comme dirait Kerry James : « Montée en flèche du FN, sur les propos extrêmes de ce … ». Du coup, le groupe monte un son.
La punchline Voyages pas chers : « Ils viennent à pied ou en taxi, écouter ces rafales de conneries… »
Le truc en plus : Identité bretonne et musique Reggae-Ska , métissage culturel … ça risque d’en faire enrager certains .
Et pour ceux qui en veulent plus :
> « Marine Le Pen » un bon délire de Philippe Katherine .
> « Ou étions-nous » No One is Innocent, qui revient sur le 21 avril .
> « Douce France » Carte de Séjour, patriote, histoire d’agacer le FN .
> « Front contre front », les Svinkels s’en vont en guerre
Soutenez


