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The Cranberries au Zénith, après plus de 6 ans d’absence

Ce soir au Zéntih c’était un peu ambiance revival autour de la petite chanteuse des Cranberries, Dolores O’Riordan et sa célèbre voix immortalisée par les radios du monde entier avec le hit Zombie-ie-ie-ie.

Pourant Dolores a failli ne jamais chanter. Quand le groupe se forme en 1989 autour des frangins Hogan (rien à voir avec Hulk), c’est bien un homme qui donne vie au groupe. Sauf que le Mister, aux Cranberries, il y croit pas. Alors il part et propose à une amie de sa petite-copine de prendre sa place. Voilà comment Dolores est devenue une star mondiale.

Une trajectoire de superstars

Déterminés à quitter leur ennuyeuse banlieue de Limerick, aussi surnommée « Stab City » en Irlande, le groupe propose une démo avec les singles “Linger” et “Dreams” aux labels en 1991. Island Records, qui avait déjà touché le pactole avec U2, kiffe et lance The Cranberries dans le grand bain.

L’histoire est en route, Stephen Street, producteur de The Smith, transforme le groupe en stars made in MTV : Le single « Linger » passe en boucle à la télé et les tournées s’enchaînent avec les stars de la Brit-Pop (Suede, The The etc.). Puis c’est Zombie (une chanson critique sur la politique de l’Irlande de Nord), qui fait de Dolores un véritable personnage médiatique, presque concurrente de Sinead O’Connor.

The Cranberries – Linger (parce que Zombie y’en a marre !)

La tournée best-of post-époque dorée

Mais tout ça c’était la grande époque. Les temps changent et sûrement pour rester au top dans charts, les trois albums qui suivent prennent l’allure de coups marketing, même s’ils nous offrent quelques beaux singles comme “Salvation”.

En 2002, c’est même l’année des Best-Of. Tout ça sent la fin de carrière et on n’est pas vraiment étonné quand le groupe annonce une pause en 2003. Dolores sort deux albums solo en 2007 et 2009.

Et puis comme Pixies, Jesus and Mary Chain, My Bloody Valentine, Guns’n Roses, le groupe se reforme car il faut bien manger. Et ce soir c’était au Zénith que passait leur tournée interplanétaire: Pour voyager dans le temps et retourner en 1994 quand l’herbe était plus verte.

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Source et crédits photos : Micchela Cuccagna | StreetPress