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Un putsch à l’ UMIH

Le 15 mars dernier à Nantes, Christine Pujol s’est faite destituée de sa fonction de présidente de l’Union des Métiers de l’Industrie et de l’Hôtellerie ( UMIH ). A l’issue d’une réunion extraordinaire Roland Héguy était élu avec 80% des suffrages pour la remplacer.

Christine Pujol avait alors dénoncé « un putsch » et entrepris de se réapproprier les lieux, en décidant de vivre recluse dans son bureau, se faisant même livrer ses repas par sa fenêtre grâce à des paniers attachés à une corde.

Des licenciements et des pressions sur le personnel

Moquée lors de la manifestation, Mme Pujol et ses paniers de fruits s’est attirée les foudres des manifestants: «Cela parait surréaliste, mais c’est le caractère propre de madame Pujol», explique un manifestant. Pour un autre, « ce n’est que du cinéma. Cela atteste du manque de crédibilité de cette personne!». Tous s’accordent pour dire que madame Pujol a abusé des licenciements et de pressions sur le personnel, « gérant l’union comme une entreprise ».

Le tribunal tranchera le 8 avril

Son impopularité ne fait pourtant pas douter l’ancienne présidente, qui a remporté une ordonnance judiciaire, qui qualifie sa révocation d’irrégulière. Une décision de justice devrait trancher sur la question le 8 avril. Mais hier mardi, Christine Pujol avait pourtant quitté les lieux, laissant l’huissier faire son travail et vérifier que les bureaux était à nouveau libres.

Source : François Nazon | StreetPress