Pourquoi le vaccin fait flipper les Français

Après la révolution sexuelle de 1968, voilà que les femmes ont un festival de musique rien que pour elles: “Les femmes s’en mêlent”. Cette célébration de la musique au féminin existe depuis 1997, mais ce soir à la Maroquinerie, il y a aussi des hommes.

Jesca Hoop et Trash Kit en première partie

Avec l’annulation de Däg for Däg, nous avons a eu le plaisir de découvrir celle qui a eu comme mentor Tom Waits, la californienne Jesca Hoop. Sa folk délicate nous a préparé le terrain pour une soirée riche en émotions.

Toujours en première partie, les jeunes de Trash Kit ont eu le mérite de réveiller un public assez muet. Nous n’avons que moyennent apprécié leur punk-pop un peu facile. La présence dans le groupe d’un membre de Electrelane était la seule véritable attraction.

Time for the Devil – John and Jehn

Leur MySpace

Louise Brooks version Dark

Les stars de la soirée qu’on attendait tous étaient les « ex-français » (ils ont démarré leur carrière à Londres) John et Jehn. Beaucoup d’amis nous avaient vanté leur allure glamour et leur style entre Joy Division et Velvet Underground.

Le couple artistique et à la vie, présentait son nouvel album sorti le jour même “Time for the devil”, toujours dark et romantique. La jolie chanteuse arborait une coupe singulière à la Louise Brooks, célèbre actrice muette des années 30. D’habitude seuls sur scène, ils étaient accompagnés par une bassiste et le batteur du band “Underground Railroad”.

Malgré l’effervescence, on est rapidement pris dans cette brume de rêve qui entoure leurs morceaux. Les chansons du nouvel opus s’enchaînent avec maîtrise. Des regards complice entres les deux amants sont échangés à chaque changement de rythme. Nos passions sont réveillées par leur jeu et leur rayonnement démoniaque. It’s “time for the devil”…

Source et Crédits Photos : Michela Cuccagna | StreetPress