Pourquoi le vaccin fait flipper les Français

1. Les faits:

Bruno Gollnisch – vice président exécutif du FN, conseiller régional des Rhône-Alpes et député européen – était l’invité hier de Bruno Duvic dans la matinale de France Inter. Il est revenu sur la dernière sortie de Jean-Marie Le Pen qui préfère voir « des vaches plutôt que des Arabes » à proximité de son domicile et sur les mesures sécuritaire de Nicolas Sarkozy.

2. La vidéo:

3. Le verbatim:

« Cela fait la 10ème fois que Nicolas Sarkozy déclare qu’il part en guerre contre l’insécurité. Les mesures qu’il annonce sont assez dérisoires. Voilà un gouvernement (…) qui a signé des traités, qui a donné à tous les ressortissants de Roumanie, de Hongrie, de Bulgarie, de République Tchèque, de Slovaquie, de Slovénie, le droit de venir en France sans aucune autorisation préalable. Nous au FN, qui ne sommes pas les ennemis de ces pays, tout au contraire, on avait dit que ces traités étaient dangereux. Il ne fallait pas ouvrir les frontières.

Il y aurait 15.000 Roms en France, mais savez-vous combien ils sont Europe centrale et orientale ? Entre 4 et 5 millions semble t-il. Donc maintenant avec la liberté de circulation et d’établissement, ça veut dire que ces 4 ou 5 millions de personnes ont le droit de venir là où c’est le plus profitable : et c’est bien sûr en France !

Est-ce qu’il y a une obligation morale pour la France, et pour la France seule, d’accueillir les 4 où 5 millions de Roms qui se trouvent en Europe centrale et orientale ? Il y en a entre 8.000 et 15.000 pour le moment, ce n’est évidemment que le début de cette transhumance . Pensez-vous un seul instant que ces déshérités ne viendront pas en France ?

Pensez-vous être crédible quand vous dites que 5 millions de Roms arriveront demain chez nous ?

Mais bien sur que oui ! Pensez-vous être crédible en disant qu’ils vont seulement rester 15.000 ? C’est un réservoir ! (…) Et cela va se faire au détriment des Français les plus pauvres ! Il est clair que la venue des Roms en France va se faire au détriment des gens du voyage français et de leur intégration, la rendant beaucoup plus difficile (…) La France ce n’est pas que la République, ce n’est pas simplement une réalité idéologique, c’est une réalité charnelle : un  territoire chèrement défendue par les générations qui nous ont précédées. Je pense que la France c’est un peuple, c’est une langue et une civilisation. »

Source : France Inter