
Yan Morvan
Yan Morvan est né à Paris en 1954. Après des études de mathématiques puis de cinéma, il effectue des reportages sur les Hells Angels de Paris, puis, sur les prostituées de Bangkok. En 1974, il publie sa première photographie dans le quotidien Libération. Jusqu’en 1976, il collabore à l’agence Fotolib de Libération, puis à l’agence Norma. La même année, paraît son premier livre sur les rockeurs, Le Cuir et la Baston. De 1980 à 1988, il rejoint l’agence Sipa et devient correspondant permanent de l’hebdomadaire américain Newsweek, pour lequel il couvre les principaux conflits : Iran-Irak, Liban, Irlande du Nord, Philippines, Chute du mur de Berlin, Rwanda, Kosovo, Afghanistan, Cambodge, Sri-Lanka… Yan Morvan est aujourd’hui considéré comme l’un des plus grands photojournalistes français. Depuis 2004, Yan Morvan s’est lancé dans une véritable campagne photographique, rassemblée dans Champs de bataille. Il parcourt sans fin le monde avec sa chambre 20x25 à la recherche de ces lieux qui ont fait l’histoire. Un livre « somme » est publié en novembre 2015. Présent dans de nombreuses collections photographiques en France et à l’International il travaille actuellement à une fresque racontant « Les Français » avec le soutien du ministère de la culture.
4 articles publiés
À Roubaix, « la Silicon Valley des Flandres » peine à intégrer les habitants
Depuis 10 ans, Roubaix, cité ouvrière déshéritée, attire la crème de l’industrie numérique. Une reconversion qui ne profite que peu aux Roubaisiens. Désormais, deux mondes se côtoient sans se comprendre.
Par Inès Belgacem , Yan MorvanLe quartier de l'Alma, utopie ratée de Roubaix
Roubaix est l'une des communes les plus pauvres de France et l'Alma son quartier le plus défavorisé. Ses immeubles en briques rouges pensés pour offrir un cadre confortable aux familles ouvrières tombent en ruine. Histoire d'une utopie ratée.
Par Inès Belgacem , Yan MorvanJe suis une petite-fille de rapatriés d’Algérie
Mes grands-parents, rapatriés d’Algérie, se sont installés à Roubaix en 1963. 55 ans plus tard, l’essentiel de ma famille vit encore dans le Nord, mais l’histoire de ceux qu’on appelle de manière péjorative « harkis » s’efface.
Par Inès Belgacem , Yan Morvan
Soutenez



