Avec la normalisation des partis d’extrême droite, les ponts entre ces derniers et la droite se multiplient à l’Assemblée. Dernier exemple en date : un assistant parlementaire a fait un transfert entre l’UDR d’Éric Ciotti et le MoDem.

À l’Assemblée nationale, un texte sur trois présenté par le Rassemblement national reprend une proposition ou une idée d’un autre groupe politique. Une stratégie du caméléon qui met les élus face à leurs contradictions de ne pas voter ses propositions.

Jules Laurans est à la manœuvre de certaines enquêtes du média d’extrême droite « Frontières », qui lui ont valu une invitation en novembre à l’Assemblée. Problème : il se serait approprié celle sur le média rap, Booska-P, au détriment d’un pigiste.

« Yaël Braun-Pivet est la finition du macronisme. C'est le mariage d'Alain Minc, l'argent roi, et de Jacques Attali, l'homme nomade », avait lancé jeudi 16 octobre le chroniqueur Erik Tegnér au micro de CNews. SOS Racisme a saisi l’Arcom.

Du Figaro à France Inter, l’assistant parlementaire du député insoumis est taxé depuis un an d’être un agent de « l’entrisme islamiste ». Un récit médiatique initié par Progressif Media, agence de com’ du magnat d’extrême droite Vincent Bolloré.

Depuis un an, le RN a le plus grand nombre de députés à l’Assemblée nationale. StreetPress a examiné la production législative du parti lepéniste et identifié ses figures clés. Malgré ses troupes, il se concentre autour d’un petit noyau d’élus.

François Bayrou a démissionné. Le prochain objectif du Rassemblement national est d’obtenir au plus vite une nouvelle dissolution de l’Assemblée nationale. En coulisses, le parti lepéniste s’organise et temporise en attendant la décision du président.

La candidate RN en Gironde, protégée de la ponte Edwige Diaz, a déclaré des frais de déplacements cinq fois supérieurs à ceux de ses concurrents pour les législatives de 2022, après une campagne discrète. Ses adversaires soupçonnent une surévaluation.

Embauché en septembre dernier par le député RN Romain Tonussi, Ralph Atrach ne fait plus partie de ses collaborateurs, quelques jours après les révélations de StreetPress sur son militantisme au sein d’un mouvement royaliste.

Dans l’équipe d’assistants parlementaires recrutés par le député du Rassemblement national Romain Tonussi se trouve un militant de l’Action française, aux accointances néofascistes et violentes.