La candidate RN en Gironde, protégée de la ponte Edwige Diaz, a déclaré des frais de déplacements cinq fois supérieurs à ceux de ses concurrents pour les législatives de 2022, après une campagne discrète. Ses adversaires soupçonnent une surévaluation.

Depuis qu’il a révélé son engagement à l’extrême droite, l’ex-candidat de télé-réalité a rencontré Marine Le Pen et se rapproche de militants homonationalistes. Sans que sa carrière de chanteur ou sa médiatisation n’en souffrent, bien au contraire.

Propos racistes, homophobes, antisémites, complotistes, anti-IVG, liens avec des groupuscules radicaux... Retrouvez ici, la liste des vrais visages des candidats du Rassemblement national. Il pourraient se retrouver à l’Assemblée.

« Dangereux militant d’extrême gauche » pour certains, « symbole de la lutte contre le fascisme » pour d’autres… Dans le Vaucluse, l’ancien porte-parole de la Jeune garde fait face au RN et veut faire entrer l’antifascisme à l’Assemblée nationale.

Luc-Étienne Gousseau, candidat RN anti-IVG et homophobe, est membre d’une communauté catholique intégriste surveillée par les autorités et désavouée par le Vatican. Un de ses fils milite dans un groupuscule royaliste.

Cofondateur de la Cocarde étudiante et grand fan de la Russie de Poutine, cet ami intime de Jordan Bardella est candidat RN dans le Cher. Entre tweet à tonalité antisémite et rond de serviette chez CNews, portrait d’un avocat parachuté.

Candidat du Rassemblement national en Savoie, Brice Bernard a effectué une quenelle et imité une personne asiatique il y a quelques années, et ne cache pas ses amitiés numériques radicales.

Dans la Manche, Éric Ciotti a parachuté Nicolas Conquer, l’ancien porte-voix trumpiste en France. Adepte des théories conspi et des saillies à l’emporte-pièce, le Franco-américain veut sauver le pays du chaos.

Raphaël Kempf est l’avocat des activistes écolos, des Gilets jaunes et des victimes de violences policières. Le candidat de la société civile pour le Front populaire voudrait faire basculer à gauche la très chic première circo’ de Paris.

À Villiers-sur-Marne (94), la FI a investi un candidat de la société civile : Adel Amara, 37 ans, voudrait vaincre le fatalisme et continuer de s’engager pour la jeunesse. Une voix qui donne de l’espoir dans sa ville.