Persuadée de trouver en France un avenir meilleur, Marwa débourse 6.000 euros pour obtenir un contrat agricole et ainsi quitter la Tunisie pour Berre-l’Étang, en PACA. Elle y connaît l’exploitation avant de voir son contrat brisé, sans être payée.

Dans le Lot-et-Garonne (47), deux travailleurs marocains auraient porté plainte pour traite d’êtres humains chez un producteur de pommes, élu du syndicat agricole proche de l’extrême droite.

Après 28 ans de captivité, Christian réussit à fuir le gang des ramoneurs, une entreprise mafieuse. Il est décédé le jour de Noël, emporté par un cancer des poumons. Sur son lit de mort, il a tenu à raconter son histoire.

En juin dernier, StreetPress a révélé les dérives de la Halte-Saint-Jean, une communauté Emmaüs accusée de traite des êtres humains et travail dissimulé. Depuis, un mouvement de grève d’ampleur des compagnons sans-papiers a éclaté dans le Nord.

Anton, exilé arménien s’est vu proposer un logement par une association en échange d’un peu de bénévolat. Sauf que selon lui, il s’agissait d’un travail à temps plein – au moins. Et quand il a rouspété, ils l’ont viré.

Une filiale de La Poste, chargée du tri des colis, sous-traite sur son propre site une partie du taf à une entreprise qui ne bosse qu’avec des intérimaires sans-papiers qu’elle exploite allègrement.