À Lille, la fermeture mi-juin du site de production de batterie au plomb a ravivé des inquiétudes autour de la pollution des quartiers ouvriers. Les pouvoirs publics sont tiraillés entre la peur du scandale sanitaire et la perte de centaines d’emplois.

Chassés par la police, exploités par les réseaux de dealers, les consommateurs de drogues sans-abri sont abandonnés à leur sort par les pouvoirs publics lillois. Zoé, Céleste, Yvan et Louison racontent l’enfer sous crack et héroïne.

Les livreurs sans papiers de Lille dénoncent le harcèlement de la police, qui multiplierait les contrôles d’identité et les interpellations. Les forçats de la livraison se sont regroupés en collectif et demandent leur régularisation.

Le 12 octobre, Rod tente de calmer un contrôle de deux jeunes du quartier Wazemmes. Il est violemment interpellé en retour. Alors que des témoins filment la scène, les policiers leur lancent des grenades lacrymogènes. StreetPress publie les vidéos.

La directrice du Secours populaire de Lomme (59), Muriel Sergheraert, est visée par une enquête judiciaire pour abus de confiance depuis le mois d’avril. Plusieurs salariés ont également déposé plainte contre la responsable pour harcèlement.

En 2023, StreetPress a révélé les pratiques brutales de José Lison, un huissier de justice sans scrupules mandaté par les bailleurs sociaux de la métropole lilloise. Depuis, le parquet a diligenté une enquête et l’a placé en garde à vue.

Naïma, Mia, Dounia et Sofia ont eu le courage de fuir un foyer violent, avant d’être confrontées à la précarité et à la rue dans la région lilloise.

Le tribunal de Lille a condamné trois dirigeants d’Emmaüs pour travail dissimulé. À Montauban, la justice a placé en garde à vue deux autres dirigeants notamment pour travail dissimulé et rémunération insuffisante ou inexistante.

Opposants politiques, journalistes, syndicalistes, associatifs pour les droits humains, ils sont nombreux à alerter sur « le recul de la démocratie » à Hénin-Beaumont (62), ville gagnée par le Rassemblement national il y a 10 ans.

Depuis 2013, les femmes de l’aire d’accueil d’Hellemmes-Ronchin se battent contre l’usine de béton et la concasserie de gravats qui les empoisonnent. Elles appellent la métropole à leur venir en aide, sans qu’il n’y ait de solution jusqu’alors.