L’association ALyon-Nous dénonce l'interdiction répétée de conférences sur la Palestine ou l’antiracisme à l’université Jean Moulin Lyon 3 et porte l'affaire devant le tribunal administratif ce 6 novembre.

La journée de blocage du 10 septembre a été émaillée par de nombreuses violences policières graves. StreetPress en a relevé plus d’une cinquantaine dans différentes villes : fractures de la main, du coude ou de l’avant-bras, traumatisme crânien…

Alors que l’extrême droite radicale a vécu comme un traumatisme son expulsion du mouvement des Gilets jaunes, ils ont été peu visibles lors du 10 septembre. À Paris, Némésis a fait un de leurs habituels happenings. À Lyon, des lycéens ont été attaqués.

Ce 12 juin, le gouvernement a dissous la Jeune garde, un groupe antifasciste fondé en 2018. L’organisation, dont un des représentants est le député LFI Raphaël Arnault, va contester la décision devant le Conseil d’État.

Baisse des effectifs, activités supprimées, accueil réduit… Les salariés de l’institut médico-éducatif Pierre de Lune, géré par l'Adapei 69, subissent un « plan de remise à l’équilibre » qui leur font craindre d’abandonner des familles.

Antenne du groupe néofasciste Lyon populaire, Columna s’est développé depuis un an à Villefranche-sur-Saône. Les militants d’extrême droite ont été aperçus dans le kop des ultras du club de National, qui se font remarquer depuis un an.

Au moment des législatives, la députée RN du Rhône a bénéficié du soutien des réseaux identitaires lyonnais les plus radicaux. Pas vraiment étonnant : son mari est une figure de la mouvance, multi-condamné pour des faits de violences.

Depuis début octobre se prépare un festival de musique néonazie près de Lyon. Un projet mené par Renaud Mannheim, qui a récemment chanté chez Jean-Marie Le Pen. L’organisateur a assuré que le concert était annulé, mais StreetPress en doute.

Au sein de l’extrême droite lyonnaise, les frères Guy sont incontournables : l’un a été chef de l’Action française locale, l’autre est un néofasciste de Lyon populaire, le troisième porte-parole des identitaires. Sans oublier leur mère, candidate RN.

Kélétigui Sylla, 25 ans, a construit sa vie en France : études, travail, proches. Arrivé il y a 10 ans, le Guinéen a dû affronter la rue et la prison avant d’être recueilli. Il a reçu une troisième obligation de quitter le territoire en mars dernier.