À chacune de ses éditions en France, le gala caritatif cofondé par le milliardaire d’extrême droite, Pierre-Édouard Stérin, bénéficie du soutien de tissus économiques locaux, parfois représentés par des antennes de très grandes entreprises. Enquête.

Le 1er octobre, à Angers, a eu lieu la Nuit du Bien commun, gala caritatif longtemps porté par le milliardaire d’extrême droite, Pierre-Edouard Stérin. Parmi les lauréats, deux associations liées aux radicaux. Une contre-manifestation était organisée.

La communauté de communes Aunis Atlantique a encouragé les associations de son territoire à candidater au gala du milliardaire d’extrême droite, sans interroger la nature de l’événement.

Depuis août, des séances de sport sont proposées aux mamans du quartier Gabriel, à Choisy-le-Roi, pour se dépenser et les sortir de leur isolement. Une initiative de Mamédy Doucara, champion du monde de taekwondo et enfant du quartier.

À Bois-Colombes, la succession du maire Les Républicains vire à la guerre des droites. Entre figures conservatrices assumées et élus plus libéraux, une bataille idéologique s’ouvre dans les coulisses feutrées de la ville des Hauts-de-Seine.

Depuis le 7 avril, le service animation de Saint-Denis mène une lutte de front face à la fermeture de trois de leurs centres. Les tensions sont exacerbées depuis des mois entre le service et leur hiérarchie qui dépend de la mairie.

Depuis le décès de Juana Cristina, le 22 mai 2025, la mairie de Boulazac Isle Manoire (24) ne veut pas financer l’enterrement de cette demandeuse d’asile de 78 ans. Sa petite-fille dénonce de la maltraitance administrative.

Après l’assassinat d’Aboubakar Cissé dans une mosquée de La Grand-Combe, la maire Laurence Baldit s’est distinguée par son absence et s’est bien opposée à la marche blanche. Elle accusait, à tort, un groupe politique d’en être porteur.

À un an des élections municipales, les groupuscules d’extrême droite extra-parlementaires gagnent du terrain dans les villes françaises. Face à leur radicalité, souvent violente, sept maires racontent comment ils tiennent le pavé.

Côté pile, le maire de Toulouse Jean-Luc Moudenc prend un arrêté pour interdire une conférence du groupuscule d’extrême droite Némésis. Côté face, son directeur de cabinet dégote une solution de repli aux militantes fémo-nationalistes.