À l’été 2020, le brigadier-chef Amar Benmohamed révélait des centaines de cas de maltraitances policières. Depuis, la hiérarchie policière a multiplié les sanctions contre ce lanceur d’alerte. La justice administrative vient de les annuler.
En 2020, le brigadier-chef Benmohamed dénonçait des centaines de cas de maltraitances racistes au dépôt du tribunal de Paris. Trois ans après, il est toujours l’objet de sanctions, mais la justice vient de reconnaître sa qualité de lanceur d’alerte.
La Défenseure des droits juge que le ministère de l’Intérieur a injustement sanctionné le policier lanceur d’alerte qui a révélé les maltraitances au sein du tribunal de justice. Elle pointe au passage l’impunité dont ont bénéficié les mis en cause.