Malgré une histoire et des engagements homophobes, l’extrême droite tente de récupérer les votes gay et lesbiens en jouant sur la peur de l’insécurité et des thèses racistes. Un nouveau groupuscule se monte.

Identitaires, néo-fascistes et monarchistes exultent après la victoire de Jordan Bardella aux élections européennes. Pour ces radicaux, leur moment est enfin venu. Certains promettent de faire campagne pour le RN.

À Montélimar, le bistrot Le Cocorico rassemble toutes les tendances de l’extrême droite locale autour du « patriotisme ». Militants identitaires, référents Reconquête ou cadres et même députés du Rassemblement national s’y croisent.

Né des cendres du Bastion Social, Tenesoun a une approche novatrice de la radicalité, entre actions à visage découvert et soutien aux partis institutionnels. Mais le groupuscule aixois reste fidèle à la violence du nationalisme-révolutionnaire.

La semaine, ils bossent à l’Assemblée pour des députés RN, le week-end, ils militent pour des groupuscules violents. Ces radicaux occupent aussi des postes-clés au sein du RNJ, la section jeunesse du parti ou tractent pour Marine Le Pen. Enquête.

À quelques pas de la mairie du 6e arrondissement, le parloir du Colombier se présente comme un lieu d’accueil solidaire. Mais c’est là aussi que la fine fleur de l’extrême droite parisienne organise des événements depuis plusieurs années.

Maxime Bellamy est un hooligan du Stade Rennais, ouvertement néonazi. Cet adepte des combats clandestins à mains nues est aussi militaire, engagé au premier régiment des chasseurs parachutistes.