À Lille, la fermeture mi-juin du site de production de batterie au plomb a ravivé des inquiétudes autour de la pollution des quartiers ouvriers. Les pouvoirs publics sont tiraillés entre la peur du scandale sanitaire et la perte de centaines d’emplois.

Contre l’avis de l’ensemble des structures inscrites à la Marche des fiertés de Paris, le groupuscule homonationaliste, connu pour ses obsessions transphobes et xénophobes, veut organiser une « contre manif » ce samedi 28 juin.

Le Centre Hubertine Auclert a formé plus de 3.200 agents des forces de l’ordre en Île-de-France sur les violences sexuelles et conjugales, un axe majeur du gouvernement. Pourtant, la préfecture de police de Paris n’a pas renouvelé leur financement.

Des dizaines de familles avec des enfants âgés d’au moins trois ans craignent d’être expulsées et remplacées par des ménages jugés plus en détresse dans deux hébergements d’urgence du Rhône, sans proposition alternative, par les pouvoirs publics.

En France, les démarches pour obtenir ou renouveler ses papiers pour des étrangers sont de plus en plus difficiles. Des sites exploitent leur détresse administrative face à la dématérialisation des demandes et les arnaquent de centaines d’euros.

Face à la difficulté croissante d’obtenir une régularisation et la complexité des démarches, des entreprises survendent un accompagnement administratif aux personnes en situation irrégulière, à grand coup de pubs sur les réseaux sociaux.

Une centaine de jeunes soutenus par le dispositif lycéen ont appris du jour au lendemain la fin de leur accompagnement et hébergement à Paris. Certains d’entre eux seront envoyés en régions, sans certitude de suivi scolaire et administratif.

En 2023, le policier Luidji B. interpelle Noha et le blesse au visage. Le mineur de 16 ans perd quatre dents. Faute de preuves, la justice a suivi la version du gardien de la paix et l’a relaxé.

Contrats de travail suspendus, droits interrompus et risques d’OQTF : devant la sous-préfecture de Saint-Denis, l’absurde journée des personnes en attente de régularisation, alors qu’il est impossible de décrocher un rendez-vous.

Kélétigui Sylla, 25 ans, a construit sa vie en France : études, travail, proches. Arrivé il y a 10 ans, le Guinéen a dû affronter la rue et la prison avant d’être recueilli. Il a reçu une troisième obligation de quitter le territoire en mars dernier.