Depuis le passage du cyclone Chido à Mayotte en décembre, des collectifs de Mahorais s'opposent violemment à l'accueil de personnes exilées originaires d'Afrique de l'Est et à la rue.

Dans cet épisode de La vraie vie de, StreetPress est allé à la rencontre de David et Sophie. Depuis sept ans, ce couple installé à Pantin accueille des réfugiés dans leur appartement.

Suite à son adoption, de nombreuses voix s’élèvent contre la loi immigration. Comme celle de Benoît Hamon, directeur général de Singa. Pour Vox, le nouveau format vidéo de StreetPress, il explique pourquoi l’immigration est bénéfique pour la France.

Pour empêcher les traversées, les forces de l’ordre lacèrent au couteau les bateaux des exilés qui tentent la traversée vers l'Angleterre. Parfois même quand le bateau est en mer. Une pratique qui met des vies en péril.

La même compagnie de bateaux qui a accueilli des réfugiés ukrainiens à Marseille sert désormais à expulser des sans-papiers de l’autre côté de la Méditerranée. C’est ce que révèlent les témoignages de plusieurs employés de la compagnie Corsica Linea.

StreetPress a visité le centre de rétention administrative de Vincennes. Plus de 200 sans-papiers y sont enfermés dans des conditions déplorables. On vous raconte les tentatives de suicide des retenus et leurs incompréhensions.

Dans la Roya, vallée des Alpes-Maritimes voisine de l’Italie, la police tente, souvent au mépris du droit ou brutalement, d’arrêter les exilés qui ont passé la frontière. Mais certains fonctionnaires refusent d’endosser le mauvais rôle. Récits.

Amal est Syrienne, issue de la communauté Dom. Elle a croisé la route de l’aide sociale à l’enfance qui, sur la base d’accusations non vérifiées et de préjugés, a voulu la placer. Sa famille a finalement fui en Belgique. Récit.

En février dernier, la Russie envahit l’Ukraine. À Kiev, Alaedine, étudiant algérien de 28 ans, est proche des combats et décide de se barricader chez lui avant de quitter le pays. Il raconte sa fuite et sa lutte pour poursuivre ses études en France.

Plusieurs centaines de demandeurs d’asile, venus en majorité d'Afghanistan, s'entassent depuis trois mois dans un square de Pantin. Sans proposition d’hébergement ni perspective, ils perdent espoir.