L’identité de plusieurs journalistes de StreetPress a été usurpée par un faux média baptisé Enquête du jour. Derrière ce site, se cache une vaste opération de propagande montée par un ancien shérif américain passé sous pavillon russe.

Le 18 août, lors du match de foot Toulouse-Nantes, une dizaine de hooligans russes et français ont rendu hommage à un groupe armé néonazi, qui combat sur le front ukrainien. Le tout à la barbe des services de sécurité ?

Néonazi assumé, Xavier Maire est un ancien militant néofasciste reconverti dans l’humanitaire. Présent en Ukraine en début d’année, il signe dans le magazine Livre Noir un reportage dithyrambique sur les néonazis du régiment Azov.

L’un était tatoueur, fils d’une légende de la photo, l’autre devait épouser l’actrice Béatrice Dalle. Aujourd’hui, les deux amis sont devenus des hooligans néonazis. César Aujard combat en Ukraine, alors que Paul Bichet fait des combats clandestins.

Les films de Bernard-Henri Lévy cumulent de nombreux financements publics ; en a-t-il besoin puisqu’il est aussi soutenu par des mécènes milliardaires ?

Dans les années 1990, des Arméniens ont fui la guerre pour s’installer en Ukraine. 30 ans plus tard, ils fuient cette fois l’invasion russe. Arrivés en France, ils risquent l’expulsion : pour l'État, ils n’ont qu’à retourner en Arménie.

Depuis le début de l’invasion russe, une partie de l’extrême droite française met en scène son engagement humanitaire sur la zone. Mais que font-ils vraiment là-bas ?

En février dernier, la Russie envahit l’Ukraine. À Kiev, Alaedine, étudiant algérien de 28 ans, est proche des combats et décide de se barricader chez lui avant de quitter le pays. Il raconte sa fuite et sa lutte pour poursuivre ses études en France.

Stepan Bandera est une figure nationaliste en Ukraine, qui a collaboré avec les nazis avant d’être déporté. C’est aussi le nom d’un club de foot du dimanche à Paris. StreetPress a été y faire un tour.

Dans un centre d'hébergement de l'Essonne, 49 jeunes exilés risquent de se retrouver de nouveau à la rue. En cause ? L'arrivée d'Ukrainiens qui fuient la guerre. Des associations dénoncent cet accueil discriminatoire. La préfecture dément tout lien.