À Lille, la fermeture mi-juin du site de production de batterie au plomb a ravivé des inquiétudes autour de la pollution des quartiers ouvriers. Les pouvoirs publics sont tiraillés entre la peur du scandale sanitaire et la perte de centaines d’emplois.

Des ouvrières licenciées de Camaïeu accusent les actionnaires de « faillite orchestrée » devant les Prud’hommes. Elles racontent, amères, la lente mort de la marque, jusqu'à sa résurrection sous la bannière de Célio… sans elles.

Depuis 2013, les femmes de l’aire d’accueil d’Hellemmes-Ronchin se battent contre l’usine de béton et la concasserie de gravats qui les empoisonnent. Elles appellent la métropole à leur venir en aide, sans qu’il n’y ait de solution jusqu’alors.

Ce mardi 23 mai, les femmes en grève de Vertbaudet et leurs soutiens se sont rassemblés devant le siège du groupe qui détient la marque de puériculture.

Le 16 mai, le piquet de grève, présent depuis huit semaines devant l’usine Vertbaudet dans le Nord, a été délogé. Claudia, une gréviste, annonce son intention de porter plainte après avoir été étranglée par un policier.

Les femmes en grève de l’usine d’acheminement de Vertbaudet entament leur sixième semaine de blocage. Elles réclament une augmentation de salaire et la direction refuse toute négociation. Un bras de fer impossible.

Trois ans après l’incendie de l’usine Lubrizol, la situation n’a pas avancé pour les habitants de l’aire d’accueil voisine, malgré les promesses des élus. Comme Vanessa et sa famille, ils sont contraints de vivre dans des conditions insalubres.

Des données que StreetPress s’est procurées montrent une pollution des nappes phréatiques aux hydrocarbures (HAP) cancérigènes après l'incendie de Lubrizol. Mais bien diluée, on peut quand même boire l’eau, explique l'agence régionale de santé.

Depuis la création de leur collectif en 2013, les femmes de l’aire d’accueil pour les gens du voyage de Hellemmes-Ronchin se battent contre l’usine de béton et la concasserie de gravats qui les empoisonnent.