Selon une enquête, 60% des femmes ont été victimes de harcèlement ou d’agression sexuelle en milieu festif. Mains baladeuses, baisers non-consentis, agresseurs violents, des femmes racontent leurs expériences des fosses de concert.

En 2020 un pompier a été condamné à six mois de prison avec sursis pour des violences sur ses enfants. Deux ans plus tard, sa fille a porté plainte contre lui pour viol sur mineure, et lui a été décoré par le ministère de l’Intérieur.

Il y a trois ans, des cyclistes françaises alors mineures ont dénoncé le comportement de leur entraîneur. Malgré une mise à l’écart, il a pourtant été nommé à un poste plus important par le ministère des Sports.

Depuis 2009, l’ex-policier gradé Jean-Christophe M. est visé par quatre plaintes pour agression sexuelle. Il a été sanctionné par sa hiérarchie 15 jours avant sa retraite, en 2021. Son procès en appel s’est tenu le 23 septembre 2024, à Poitiers.

En France, seules 2% des victimes de violences sexuelles portent plainte. Quand elles le font, c’est un véritable parcours du combattant. Arrivées jusqu’au procès, les questions et remarques sexistes traumatisent de nouveau certaines victimes.

Dans Vivre pour les caméras, Constance Vilanova explique comment les émissions comme Les Marseillais exploitent des jeunes femmes issues des classes populaires ou qui ont été victimes de VSS pour créer de la « séquence ». Interview.

Mathilde Viot, créatrice du #MeToo politique et co-fondatrice de l’Observatoire des violences sexistes et sexuelles en politique, appelle à signer une pétition pour garantir le droit à l'avortement en Europe.

La cour d’appel de Metz a relaxé le policier Yves Milla ce 18 avril 2024. Le meilleur ami du boss de l’Unsa Olivier Varlet avait été condamné en première instance pour des violences sur sa femme et ses enfants. Il a échappé au conseil de discipline.

Olivier Varlet, le très influent patron du syndicat Unsa Police a remué ciel et terre pour protéger son « meilleur ami » Yves Milla. Un policier condamné pour des violences sur sa femme et ses enfants. Il a fait appel.

Isabelle aurait subi les propos graveleux répétés mais aussi une main aux fesses et des baisers forcés d’un collègue. La fonctionnaire s’est tournée vers son syndicat pour chercher de l’aide. Mais la CGT aurait préféré couvrir l’agresseur présumé.